Prix public : 15,50 €
Si la première partie de Moue d’ombre présentait nombre de personnages hérissés de tares diverses et plus ou moins zébrés de folie dure, la seconde partie – qui a lieu exactement cinq années plus tard – est un total et fantasmatique jeu de massacre, un chamboule-tout décomplexé et rigolard, insane et grotesque. Se déroulant en grande partie dans le pavillon d’un hôpital psychiatrique, ce dernier volet aligne les morts violentes et les destins fracassés, mais il aboutira pourtant à une forme « d’happy end » tragique, à un point de fusion outré où même les fous – et surtout eux – seront susceptibles d’aimer et de survivre sur un globe ensanglanté voulant leur chute à perte.