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L'avenir des métiers de l'enseignement est inquiétant au Congo-Kinshasa. Certains de ces métiers (psychologues scolaires, conseillers d'orientation, infirmiers scolaires) ne sont pas organisés aux niveaux primaire et secondaire. Dans ces deux niveaux d'enseignement, les enseignants sont démotivés et font montre des faibles compétences dans certaines disciplines qu'ils enseignent à leurs élèves. Les chefs d'établissement et les inspecteurs de l'enseignement ne s'adonnent que très peu aux activités de soutien pédagogique de leurs enseignants. La plupart des universités périphériques s'appuient sur un personnel académique, scientifique et administratif dont les compétences sont sujettes à caution. Aujourd'hui, le ministère de l'enseignement supérieur se bat pour assainir le secteur, mais il s'y prend mal en sacrifiant la relève académique dans la mesure où les professeurs associés sont écartés de l'encadrement et de l'évaluation de travaux de troisième cycle. Si l'on n'y prend garde, nos universités seront, dans un avenir proche, remplies des professeurs qui ne contribueront pas à la formation de leurs homologues faute d'y avoir été entraînés.