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Murs illustrés ou La Défense du doute se veut à la fois une recherche, une fresque murale vivante, un puits d’inspirations, de pensées, de questionnements, d’expressions, de regards croisés, de rencontres, d’interrogations sur l’art, l’architecture par métonymie, la construction, la symbolique, le tag, le graffiti, le street art, ses limites, ses frontières, ses libertés et ses doutes. Cet ouvrage cherche aussi à soutenir la « coexistence », The importance of non-being earnest, pour reprendre un titre d’Oscar Wilde, l’importance de la non-importance, le tout et ses possibles, la théorie et l’expérience, l’action, la mécanique du doute, pesant le pour et le contre, captant toutes les voix, enregistrant et transmettant, mélangeant et ébranlant nos certitudes instinctives, mesurant les limites de l’art, du bien-fondé, la faille d’une structure, la zone de rupture, s’interrogeant et interrogeant les frontières. Bref, c’est en traversant le Mur, du dit, du non-dit, du son, de l’art, que l’on accède à la défense du doute ; hypothèse constructive de toute création. Une citation finale de Francis Bacon, en guise de conclusion : « Notre fondation a pour fin de connaître les causes, et le mouvement secret des choses ; et de reculer les bornes de l’empire humain en vue de réaliser toutes les choses possibles. »