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Il est rare que s’associent la virtuosité du verbe et la profondeur de l’émotion, que se conforment l’engagement et la sensibilisation. En cette concordance paradoxale, le sublime se dévoile. Abakar Mahamat Djoufoune ressent le Tchad par cœur, au plus obscur et insondable de lui-même, en ses ondes vives, en son peuple, c’est-à-dire en son authenticité. Il le découvre en son instabilité et en ses fardeaux, aléas d’un Tchad souffrant depuis son accession à l’indépendance. Le poète vit cette turgescence, lourd de ce déchirement, mais transporté en avant par l’espoir que la vivacité des peuples du Tchad inspire. Cette tentation indique sa posture d’écrivain engagé, éveillé et inflexible en son combat. Ce qui fait que ses vers restent militants et pénétrants. Le Cri de mon stylo est un message.