Prix public : 29,99 €
"Le Décaméron, écrit par Giovanni Boccaccio au XIVe siècle, est un chef-d'oeuvre de la littérature italienne et l'un des recueils de nouvelles les plus célèbres de tous les temps. Composé de cent nouvelles racontées par dix jeunes gens, ce livre offre un aperçu fascinant de la société médiévale et de la condition humaine. L'histoire se déroule pendant la terrible épidémie de peste qui a ravagé Florence en 1348. Dix jeunes nobles, sept femmes et trois hommes, se réfugient dans une villa à la campagne pour échapper à la maladie. Pour passer le temps, ils décident de raconter des histoires, chacun d'entre eux devant en raconter une par jour pendant dix jours. Les récits sont variés et captivants, allant de l'amour courtois aux farces comiques, en passant par les tragédies et les réflexions philosophiques. Les personnages sont vivants et colorés, et les histoires sont empreintes d'humour, de satire sociale et de profondeur psychologique. Le Décaméron est bien plus qu'un simple recueil de nouvelles divertissantes. Il offre une vision complexe de la nature humaine, explorant les thèmes de l'amour, de la trahison, de la vengeance, de la justice et de la morale. Boccaccio utilise également ces récits pour critiquer les vices de la société de son époque, tout en soulignant les qualités et les valeurs qui font de nous des êtres humains. Ce livre est un témoignage précieux de la vie et de la culture de l'époque médiévale, mais il reste étonnamment actuel dans sa capacité à captiver et à émouvoir les lecteurs d'aujourd'hui. Le Décaméron est un incontournable de la littérature mondiale, un véritable trésor littéraire qui continue de fasciner les lecteurs depuis des siècles. Extrait : ""Toutes les fois, ô gracieuses dames, que, pensant en moi-même, je regarde combien vous êtes naturellement pitoyables, autant de fois je connais que la présente oeuvre aura, à votre jugement, fâcheux et ennuyeux commencement, aussi bien comme est douloureuse la souvenance qu'elle porte en son front de la pestilentieuse mortalité dernière, universellement dommageable à chacun qui la vit ou qui autrement la connut ; mais je ne veux pourtant que ceci vous épouvante..."""