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« La Beauté sauvera le monde », prophétisait Dostoïevski précurseur d’une théologie de la beauté, en précisant : « Croire qu’il n’y a rien de plus beau que le Christ... L’homme n’a plus pour se guider que cet idéal de beauté. »Dans un monde en voie de déconstruction, dans lequel des philosophes s’accordent à prophétiser la fin de la chrétienté avec le retour au paganisme, il peut être salutaire de nous laisser guider et émerveiller par la vision du Christ cosmique, « Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout Puissant », le Christ Pantocrator, vrai Dieu et vrai Homme, dont Jean l’évangéliste affirme qu’Il est la vraie Lumière et qu’Il nous donne la Vie éternelle.La représentation de Jésus Christ constitue donc un enjeu considérable, dans la mesure où cette représentation donne à voir et à comprendre le sens du message chrétien, l’Évangile, la Bonne Nouvelle : « Il y a une conversion par l’image et une perversion par l’image », affirme un philosophe contemporain.Les Écritures nous révèlent la vérité du Pantocrator, le Tout Puissant qui soutient le monde, et les sept conciles œcuméniques du premier millénaire nous enseignent sa catholicité. La contemplation de huit « images » du Pantocrator, nous entraîne dans une réflexion, essentielle, sur la vocation de l’Art sacré. Enfin, la phénoménologie nous assure de l’actualité du Pantocrator et de la présence du sujet montré dans l’icône.Le théologien Hans Urs von Balthasar a introduit son œuvre majeure La Gloire et la Croix, en soulignant la prééminence de la Beauté : « Beauté, c’est la dernière aventure où la raison raisonnante puisse se risquer... Beauté, que même la religion n’aime et ne choie plus... »