Prix public : 26,00 €
Depuis plusieurs années, les débats sur la formation intellectuelle de Freud et sur les sources d’inspiration de son épistémologie semblent être « clos ». Les biographies intellectuelles (Wittels, Bernfeld, Jones) et les ouvrages sur les fondements historiques de la psychanalyse (Dorer, Assoun) ont contribué à forger une image plutôt monolithique de Freud comme un « matérialiste mécaniste » dans ses origines, ainsi qu’une représentation de la psychanalyse comme une « science de la nature ». À contre-courant, cet ouvrage essaie de rouvrir ces débats et de montrer, partout dans l’œuvre de Freud, l’influence clandestine du vitalisme, doctrine opposée au mécanisme qui a su mettre paradoxalement la mort au sein de l’entendement du vivant.En replaçant la question « Qu’est-ce que la vie ? » au cœur de l’épistémologie freudienne, l’auteur fait ainsi apparaître l’image controversée de Freud comme un « philosophe de la biologie » et une représentation de la vie, chez lui, comme une polarité essentielle entre la création et la destruction.