Prix public : 50,00 €
L’imaginaire de la traite négrière, du colonialisme et de la racialisation des humains trouve son point d’ancrage dans l’idéologie du Lebensraum (espace vital). Celle-ci renvoie à l’idée de l’espace nécessaire à la survie d’un peuple. Selon Rudolf Kjellén, la géopolitique est « la science de la puissance et de l’extension de l’État en tant qu’organisme géographique ou entité organisée dans l’espace ». La problématique de la terre est aussi une question de survie au cœur de la tragédie congolaise. Le Congo, infiltré et occupé, est en proie à la balkanisation. Comment alors s’autodéterminer dans ces surconditionnements néantisants et dans la peur de l’extinction comme peuple ? À cette fin, il faudrait scruter les événements politico-historiques à l’origine du biopouvoir traditionnel confronté à la géopolitique de l’espace vital et son imprégnation par les masques-charmes. Ce voyage initiatique aux origines (Royaume Kongo) implique l’attachement au sol (espace vital), mais aussi l’impératif de sa protection, de son organisation et de la réparation de ses blessures.