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Malgré de fortes contraintes structurelles, notamment économiques, les individus et les ménages ne subissent pas passivement les effets de la « crise du logement » : au sein d’un système contraint, ils peuvent (plus ou moins selon leurs ressources) adapter leurs logements, modifier leurs comportements et redéfinir des formes de stratégies résidentielles. Certains peuvent aussi s’organiser et parfois ouvrir des fronts de résistance et de lutte face aux carences ou aux désajustements des politiques d’habitat et d’hébergement. De plus, les évolutions récentes de la production de logements génèrent de nouveaux modes de coopération et de liens parfois complexes entre maîtres d’œuvre, d’ouvrage et d’usage. Les contributions réunies dans ce livre actualisent les relations que les opérateurs sociaux-économiques et techniques entretiennent avec l’urbanisme, l’aménagement, l’architecture, le patrimoine et le paysage, justifiant les efforts de la recherche sur les manières dont les personnes habitent, se logent et s'abritent. En questionnant le rôle des habitant.es, cet ouvrage cherche à saisir et caractériser les dynamiques – individuelles et collectives – de concertation, de participation, d'(auto)réalisation, d’incorporation des savoirs habiter les lieux et d’appropriation de l’espace.