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Comprendre le monde romain entre les dernières décennies de la République et sa stabilisation au début de la dynastie flavienne oblige à saisir non seulement les mutations politiques à Rome même, mais encore la construction de l’empire, tout en insistant sur le lien entre l’inadaptation croissante des structures civiques à la gestion de la péninsule italienne et du monde méditerranéen, sans oublier l’avènement d’un pouvoir personnel et dynastique. On trouvera tout d’abord dans cet ouvrage une panoplie d’outils de travail et de révision : une présentation raisonnée des sources, les repères chronologiques essentiels, enfin un tableau géographique rappelant les étapes de la maîtrise du monde par les Romains. L’index final permet de retrouver rapidement les définitions essentielles. Les linéaments de la problématique d’ensemble une fois déterminés, dans un très efficace tableau initial du monde romain en 70 av. J.-C., est ensuite proposée une série de chapitres synthétiques, qui traitent, chacun, selon un parti pris délibéré et conforme à l’esprit des concours de recrutement, de l’ensemble de la période au programme. Ils offrent donc un éclairage global de la question et sont organisés en trois grands volets. Plusieurs structures essentielles sont ainsi passées en revue, en s’appuyant sur les acquis les plus récents de la recherche : les institutions de Rome et des cités ; la censure, fondement de la délimitation chronologique du programme, et le census au coeur de la définition de la citoyenneté ; l’exercice de la justice ; la monnaie de Rome et les monnayages périphériques. Parmi les acteurs et lieux de pouvoir, l’accent est mis sur l’aristocratie romaine, à travers une saisissante vue d’ensemble, puis à la lumière de l’exemple emblématique des Valerii Messallae, généalogie et trajectoire politique à l’appui. L’émergence de la cour impériale permet enfin de mieux cerner la nature du Principat. Le monde dominé par Rome devant être appréhendé dans sa globalité mais en jouant sur des échelles différentes, la construction de l’empire est observée depuis le centre : le statut de Rome capitale, la colonisation, les échanges et la concurrence commerciale entre l’Italie et les provinces. Il reste enfin à s’interroger sur la notion si galvaudée d’Empire gréco-romain…