Prix public : 26,00 €
Sa vie fut une épopée suffisamment épique pour que ses pairs lui attribuent le titre de « Vercingétorix » alors qu’il avait à peine 20 ans. Pourtant, en dépit de cette célébrité méritée, Vercingétorix reste largement un inconnu. C’est à une lecture croisée de tout ce qui caractérisait la société gauloise du Ier siècle avant J.-C. dans laquelle est né, a grandi et vécu le premier des héros de l’Histoire de France, que nous convie Alain Deyber. Héros d’une cause qui le dépassait, certes il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, reflet de son temps, admiré par ses amis, comme son fidèle Lucterios, et même par son plus puissant adversaire, César, qui voyait en lui un chef de grande valeur. On ne peut espérer recevoir plus grand hommage que celui décerné par son ennemi. Homme politique d’une grande finesse, diplomate habile, chef militaire intelligent, reconnu et redouté, il possédait de nombreux talents … et une grande fortune. Son existence est emblématique d’une époque en pleine effervescence dont les affrontements gigantesques avaient pour enjeu la liberté de la Gaule attaquée au Nord et à l’Est par les Germains, et au Sud par les Romains. Vercingétorix fut finalement battu par César, mais son ascension fulgurante et sa chute vertigineuse révèlent les derniers soubresauts d’une Gaule indépendante dont Alésia signa l’acte de décès. C’est ce Gaulois fascinant qui nous est dévoilé avec ses qualités et défauts dans une enquête quasi policière. Et, cet ouvrage livre, à la fin, l’explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Vercingétorix. Docteur d’État en histoire de la Sorbonne, Alain Deyber est spécialiste d’histoire militaire. Ancien officier, il a été rédacteur au Service historique de l'Armée de terre et professeur d’histoire militaire aux Écoles de Saint-Cyr – Coëtquidan. Parmi ses nombreuses publications, Les Gaulois en guerre. Stratégies, tactiques et techniques. Essai d'histoire militaire (IIe - Ier siècles av. J.-C.), Errance, 2009. Préface de Michel Reddé et postface de Laurent Olivier