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La transformation du mode de production des connaissances scientifiques s’accompagne d’une évolution significative des attentes de la société à l’égard de la science. Elle soulève de nouvelles questions : quelles sont les tendances actuelles dans la production de connaissances ? Quel est le rôle du chercheur face à la demande croissante d’expertise scientifique ? Comment aborder les pratiques renforçant le sous-développement ? Comment un chercheur devrait-il réagir aux avancées technologiques touchant à la nature même de l’homme ? Devrait-il participer davantage à la détermination des grandes priorités de la recherche ? Quelles stratégies pourraient être adoptées pour hisser les pays africains au rang des pays émergents ? Cet ouvrage propose aux sociétés africaines une réflexion transversale sur la relation entre la science et les sociétés en montrant que le mal développement de l’Afrique est consécutif à la crise du système éducatif entretenue cyniquement par l’État africain. Pourtant, l’interaction entre science et société favoriserait les apports de chacune à l’autre pour impulser le développement durable et intégral de l’Afrique.