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Son long poème Élégie estonnienne est justement un chant à ce passé au cours duquel le peuple estonien, paysan et artisan, était subjugué, soumis au servage de la glèbe et aux « seigneurs » allemands (...) Dans ce poème, on retrouve une certaine ironie vis-à-vis de l'idée occidentale de « progrès », aussi bien qu'une perception assez critique de l'adaptation de l'Estonie au rythme du progrès matérialiste et aux avatars de la société de consommation, dont la conséquence la plus directe, au sens global, a été la destruction de la nature et encore - comme il le dit lui-même - la « déformation de l'être humain ». (Préface d'Albert Lazaro Tinaut)