Prix public : 25,00 €
Comment les vêtements destinés à la fréquentation de la neige et des cimes sont-ils nés ? Comment leur aspect, leur fabrication, leurs codes ont-ils évolué ?À la fin du xixe siècle, les convenances dictaient le code vestimentaire davantage que le confort et la protection contre les éléments. Et la pratique des sports de montagne ne se concevait pas sans élégance. Longues vestes blanches pour les femmes et paletots aux couleurs vives pour les hommes.Au fil du temps, avec la démocratisation du tourisme en montagne et l’industrialisation de la confection, à force d’inventivité, on a cessé de s’habiller et on s’est équipé. Puis, les vêtements de sport étant devenus chauds, techniques, légers et performants, l’esthétique et la mode ont repris le dessus.Les lignes et les matières nées sur les pentes ont conquis la vie quotidienne urbaine ; elles se remarquent jusque dans les défilés des créateurs. Moncler, Fusalp, Vuarnet sont installés rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le Marais ou au Japon. Rossignol Apparel participe à la fashion week de Milan et prône le « chic » à la montagne ». Jean-Charles de Castelbajac « habille » des téléphériques, Chanel estampille des skis, et des carrés Hermès continuent d’illustrer les « joies de la montagne ».Au moment où l’inspiration vintage souffle sur les collections de vêtements de sport, cette histoire très documentée de la Fashion Altitude séduira les fans de mode comme les dingues de sport. Ce livre accompagne une exposition de la Fondation Glénat qui se tiendra au couvent Sainte-Cécile, à Grenoble, de novembre 2016 à février 2017.