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Sous l’impulsion de Napoléon III, Le baron Haussmann transforme Paris. Des boulevards s’ouvrent, de beaux immeubles et de grands magasins se construisent, des parcs se créent. Pourtant dans une des ruelles les plus sordides de l’ancien quartier de la Boucherie, près d’un égout à ciel ouvert, on trouve le 26 janvier 1855 au petit matin, le corps de Gérard de Nerval, pendu à la grille d’une fenêtre. Le poète ayant séjourné à plusieurs reprises dans un asile d’aliénés, le commissaire conclut très vite à un suicide. Pourtant, le chapeau fixé sur la tête du cadavre, les poches vides, ce cordon de tablier accroché autour du cou..., sont autant de petits détails toujours inexpliqués aujourd’hui.Un siècle et demi plus tard, Thérèse Cau mène l’enquête. Elle donne la parole aux proches amis de Nerval, aux membres de sa famille, mais aussi à de nombreux autres personnages. Tous issus de milieux très divers, ils auraient pu côtoyer Gérard de Nerval, tels ce concierge, ce cabaretier, cette nourrice, cet enfant des rues, cette servante d’hôtel, cette tenancière de clandé ou ce chiffonnier. À l’aube du second empire, ils nous entraînent à la découverte de ce Paris interlope en pleine évolution.