Prix public : 18,00 €
PMD R1 1 - accroche 19/11/2010 Pour Li, la maison de l'enfance est d'abord la maison de l'absence. Celle des parents, médecins distraits, trop préoccupés d'enfants atteints de méningite ou de pneumonie pour se soucier des leurs ; celle de Li et de son frère Mummi, qui mettent en scène cette indifférence dans leurs jeux du fantôme médical, de l'invisibilité, de la mort, aussi particuliers qu'éloquents. Aussi, lorsque Li rencontre le grand amour, c'est avec tout le sérieux passionné de l'adolescence, c'est la vie même qui fait irruption. L'homme qui enfin la regarde détient le pouvoir exclusif pour Li de la faire exister. Car l'amour seul révèle les couleurs et les nuances d'un être. Li peut alors devenir elle même. Mais quand l'aimé franchit une dernière fois la porte du café Mokka, c'est le monde qui s'écroule. Impossible pour elle d'échapper au dédale des pièces vides, à la torpeur crépusculaire d'une existence faite d'attente, de ce qui n'est jamais venu, ou trop tard, comme cet amour paternel qui ne se révèle qu'au dernier souffle, ou cette passion entraperçue et qui ne revient qu'au seuil de la vieillesse. Dans un récit où se rencontrent le présent et la mémoire, une enfance vacante et le retour tardif de l'être aimé, le thème de l'amour contrarié revêt une forme radicalement neuve et inattendue. Le dépaysement vous saisit d'emblé en nous vous lâchera plus. PMD R1 3 - résumé contenu 19/11/2010 PMD R3 1 - prix littéraire 19/11/2010