Prix public : 21,50 €
D'abord, les noms ont été réservés à l'appellation des personnes, les mots à celle des choses. Surtout, deux théories ont été écartées: celle qui voit dans le mot le reflet de la chose (l'onomatopée) – une reprise du cratylisme – et celle qui tient le mot pour né dans l'arbitraire (le n'importe comment, à la suite d'une convention). À l'opposé, est soutenue la théorie d'une inséparabilité du mot et de la chose, mais aussi est analysé le pouvoir du mot d'élever et d'essentialiser ce qu'il indique. Dans cette hypothèse, deux questions s'imposaient: comment alors expliquer la création de ce mot (l'onomaturgie)? Est-il possible, ensuite, d'en arriver à une science du mot et sur quelle base fonctionnera-t-elle (une épistémologie a minima)? À la fin, on s'interroge sur le sigle, l'éponyme, le bilinguisme. On répond même à la question: À quoi sert pareille analyse?