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Avec les années 1970 et la crise économique qui s’installe, le problème énergétique vire de central à crucial. En France, la formule : « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! » côtoie l’ambition de la « chasse au gaspi ». Le temps de l’énergie illimitée, synonyme de développement, s’efface et les bas prix ne sont qu’un souvenir. Après avoir envisagé simplement d’économiser l’énergie, le leitmotiv s’arrête sur la thématique plus floue de la maîtrise de la consommation de l’énergie, en France, mais aussi en Angleterre, en Belgique ou au Canada, il y a quarante ans comme aujourd’hui. Cette préoccupation touche les institutions européennes et donne lieu à un certain nombre de directives. Elle concerne aussi les organismes supranationaux (comme le G7). À l’échelon national, de nouveaux acteurs, comme l’Ademe, voient le jour. Cette question entre donc, dès le milieu des années 1970, dans les agendas des acteurs institutionnels. Parallèlement, des actions concrètes et diversifiées émergent chez les producteurs-distributeurs d’électricité, comme EDF ou Hydro-Québec. Une nouvelle hiérarchie des énergies se fait jour et l’électricité tire son épingle du jeu. La consommation domestique est en ligne de mire, mais la communication des entreprises révèle un certain nombre d’ambiguïtés. Il paraît bien difficile d'inventer une nouvelle modernité énergétique. Les Annales historiques de l’électricité, publiées par le Comité d'histoire de l'électricité, se proposent de faire connaître à un large public l’actualité de la recherche, nationale ou internationale, dans le domaine de l’histoire de l’énergie électrique.