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La conquête de l’Everest est un exploit collectif. Chaque expédition monte sur les épaules de l’autre, écrit Irving, le mentor de Mallory. Un siècle d’épopée, de la reconnaissance à la conquête : 1847-1953. Que d’hommes au péril d’un vent d’une rare violence, d’une altitude que l’on interroge pas à pas, pied à pied, poumons déchirés par un air de diamant, avec ou sans oxygène. « Gaz de vie », l’oxygène fut le fléau et la providence de l’Everest. De 0 à 8 848 mètres : toute l’histoire des records d’altitude. Une histoire qui commence par la découverte d’un mystérieux sommet nommé Pic XV en 1847, les premières reconnaissances par le Tibet, en contournant le Népal encore interdit aux étrangers, puis les tentatives héroïques de 1921, 1922 et 1924 au cours de laquelle l’altitude 8 000 sera plusieurs fois dépassée, et qui se concluront par la disparition de leur leader charismatique Mallory et de son compagnon de cordée Irvine. Une disparition auréolée d’un mystère toujours d’actualité : ont-ils atteint le sommet ? Pendant trente ans les tentatives se succèdent sans succès. Toujours menées par les Britanniques et ponctuées de quelques aventures folles, comme celle de Wilson, partant seul en 1934 pour une ascension invraisemblable dont il ne reviendra pas. Après la seconde guerre mondiale le Tibet se ferme aux étrangers en même temps que s’ouvre le Népal. Après une première reconnaissance britannique, ce sont les Suisses qui feront la première tentative sérieuse et ils ne seront pas loin d’empocher la victoire en 1952. D’ailleurs Sir John Hunt, le chef de l’expédition victorieuse leur rendra hommage avec son fameux « À vous la moitié de la gloire » au lendemain de l’ascension réussi du Sherpa Tensing et du Néozélandais Hillary. Preuve que cette conquête de l’Everest fut une épopée collective, une folle aventure qui n’en finit pas d’étourdir au sommet du monde, aux confins de l’oxygène rare. Ouvrage illustré de plus de 300 photos dont les images d'archives de la Royal Geographical Society