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Juin 1991, Ghislaine Marchal, riche veuve, est découverte dans sa cave, lacérée de coups de couteau. Cette affaire criminelle aurait pu passer inaperçue. Mais, la victime (ou le meurtrier), a écrit en lettres de sang, la phrase « Omar m'a tuer ». La France se passionne. Les enquêteurs ne cherchent pas bien loin, si un « Omar » est coupable, c’est forcément Raddad, le jardinier. En 1994, l’homme est condamné à dix-huit ans de prison. Un verdict aussitôt controversé dans une affaire qui prend alors une dimension politique. Aujourd’hui encore, Raddad demande une révision de son procès. Bien des éléments sont en effet troublants : comment expliquer, par exemple, qu’il ait été le seul à être inquiété, à être sérieusement interrogé ? Est-ce une nouvelle affaire Dreyfus avec un coupable un peu trop « idéal » ? Ce document explore en détail le dossier et pointe les nombreux dysfonctionnements d’une enquête menée à charge. Contre-enquête sur l’une des grandes affaires criminelles françaises : Omar Raddad, coupable ou victime ?