Prix public : 20,00 €
Cinquante ans après sa mort en janvier 1968, la Maison de la culture du Japon à Paris s’intéresse au plus parisien de ses artistes : Tsuguharu Foujita et réunit un ensemble exceptionnel d’œuvres qui ponctuent sa carrière, de son arrivée à Paris pendant la 1ère guerre mondiale jusqu’à sa mort. L’ouvrage illustre le parcours singulier d’un artiste évoluant entre son éducation au Japon, et son amour de la culture européenne. Né au Japon, Foujita (1886-1968) a quitté jeune son pays pour se rendre en France où il est devenu un artiste majeur de l’ « Ecole de Paris ». Ses trois séjours parisiens (de 1913 à 1931, de 1939 à 1940, puis de 1950 à 1968) ont été marqués par des événements déterminants dans sa vie : sa réussite artistique, sa naturalisation française et sa conversion au catholicisme. L’exposition constitue la première grande rétrospective de l’intégralité de son œuvre : des toiles de son premier long séjour à Paris entre 1913 et 1931 jusqu’à ses œuvres d’après-guerre en hommage à la France, son pays d’adoption dans lequel il finira sa vie, en passant par ses œuvres de voyages dans les années 1930-40 : en Amérique latine, au Japon, mais aussi en Chine et en Asie du Sud-Est. Si la production de sa première période à Paris, période des années folles, est très connue en France, celle des années 1930-40, rarement exposée, reste quasi ignorée du public. On y retrouve des thèmes récurrents – femmes, chats, natures mortes, enfants et autoportraits – spécifiques du foisonnement de sa production artistique. Mais on perçoit également comment l’artiste n’a jamais dévié de son orientation première, respectueux de ses racines japonaises et du classicisme des grands maîtres occidentaux. En présentant 60 ans de création de Foujita, ce catalogue donne accès à un ensemble d’œuvres inédites provenant des grandes collections japonaises. Exposition du 16 janvier au 16 mars 2019, en participation avec le Musée national d’art moderne de Kyoto Commissaires et auteurs : Yoko Hayashi, historienne de l’art – chargée de recherche de l’Agence pour les affaires culturelles du Japon et Sophie Krebs, conservateur général du patrimoine au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Avec la participation de d’un comité scientifique:animé par Shuji Takashina, directeur du Musée d’art Ohara et Masaaki Ozaki, directeur du Musée d’art moderne d’Ibaraki