Prix public : 12,17 €
Un essai d'une clarté pédagogique rare, salué par la critique avant de ne plus être disponible en librairie. L'ouvrage est augmenté d'une préface de Hervé Castanet et d'une postface inédite et drôlatique de l'auteur :Du gnagnagna, sur le modèle de De l'art de dire des conneries, de Harry Frankfurt (10/18). Luis de Miranda analyse les mécanismes qui déclenchent le désir chez l'homme et ce qui le pousse à le considérer comme un incompressible besoin, l'incitant à un assouvissement immédiat. Pourquoi la jouissance devient-elle un absolu ultime ? Et en particulier dans la société capitaliste ? Jouir de la compétition, jouir de son narcissisme, faire exploser ses barrières individuelles pour atteindre à un état où l'on pourrait se fondre avec l'Absolu. Le libéralisme permettrait un toujours-plus de l'expérience personnelle, la possibilité d'atteindre le paradis sur terre. Beaucoup voudraient jouir du capitalisme et en donnent l'illusion. Mais au fond, est-ce possible ? L'auteur convoque le concept de la jouissance chez Lacan, le plus-de-jouir, central chez ce philosophe, qui n'avait pourtant jamais été traité jusqu'ici à la lumière du concept de la plus-value marxienne. Cet essai répond rigoureusement à quelques questions essentielles : pourquoi l'individu ne peut-il jamais satisfaire sa volonté de jouissance dans la consommation et la compétition? Sommes-nous définitivement emmurés dans le cercle sadomasochiste du Capital ? Ou pouvons-nous encore, à distance de l'argent-roi, jouir de vivre ?