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Deux communautés fort peu miscibles.Dans ce volume, résolument anticonformiste, on évoque le refus d’assimilation à la Nation française de la majorité des Juifs de France durant l’entre-deux-guerres, qui faisait contraste avec leur intégration massive à la vie politique, médiatique, économique et financière du pays. Durant la Grande Guerre, les Juifs de France avaient démontré un patriotisme tel que diverses canailleries, durant les années Vingt et Trente, n’avaient pu déclencher de réaction antijuive notable. L’immigration massive de Juifs d’Europe de l’Est et du Centre a triplé l’importance numérique de la communauté juive, de 1910 à 1939, introduisant quantité d’Ashkénazes, en grande partie yiddishophones, qui développent, de 1933 à 1939, une germanophobie haineuse et un bellicisme acharné, très dangereux pour la Nation française, démoralisée par un chômage durable de grande ampleur et par le désastre économique et social du Front Populaire, personnalisé, à tort ou à raison, par Léon Blum et son entourage.En septembre 1939, la Nation est précipitée dans une guerre dépourvue d’intérêt national et perdue d’avance, par la disproportion entre la puissance industrielle et militaire du IIIe Reich et celle de la France, dont l’armée, obsolète et peu motivée, doit affronter seule une Wehrmacht très performante. L’Allié polonais s’est effondré en un temps record en septembre 1939, et le britannique ne fait rien ou presque en mai 1940, tandis que l’URSS et le Komintern sont de fidèles collaborateurs du Reich jusqu’au 22 juin 1941. Une fois la débâcle consommée, plus complète, plus humiliante, plus honteuse que celle de 1870, vient le temps de l’apurement des comptes, approuvé par une énorme majorité de Français, qui ne changeront d’avis, mais de façon radicale, que durant l’été de 1942, lors des rafles de femmes et d’enfants juifs et de la déportation d’innocents vers l’Est, où les attend un sort dont on ne sait à l’époque rien de précis.L’une des plus importantes questions alors soulevées est celle de l’homogénéité de la Nation. Doit-on ou non admettre qu’une communauté qui refuse de s’assimiler à la Nation continue d’être très influente dans la vie économique, politique et médiatique du pays ?