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Aussaresses et la descente aux enfers ; Le capitaine Léger et les ruses d’Ulysse ; Le colonel Argoud et la vertu d’exemplarité ; Le double destin du lieutenant Érulin ; La légion d’honneur du lieutenant Mialet Napoléon a donné une définition célèbre de la guerre : « L’art de la guerre est un art simple, tout d’exécution. Tout y est bon sens, rien n’est idéologie. » L’émergence de la guerre révolutionnaire a complètement changé la donne. Tout est devenu compliqué et idéologique. Il faut désormais non seulement vaincre l’adversaire sur le terrain, mais conquérir les cœurs et les esprits des populations en les affranchissant du terrorisme. Certains éléments de l’armée française ont pu être tentés d’employer les mêmes procédés que leur adversaire en Algérie. Les dérapages d’un Aussaresses, entraîné dans une terrible descente aux enfers, ont été heureusement contrebalancés par l’intelligence acérée du colonel Trinquier, le talent protéiforme du capitaine Léger, la rigueur morale du colonel Argoud et les âmes bien nées des lieutenants Erulin et Mialet même si les torrents de violence de la guerre ont parfois pu les déposséder d’eux-mêmes. Les principes moraux, qui sous-tendent les actions humaines, demeurent encore le meilleur pare-feu pour rester fidèle à ses idéaux. À travers le destin de cinq officiers durant la Guerre d’Algérie, Paul Aballain brise le tabou… Il n’était que temps ! Paul Aballain. Saint-Cyr Promotion «Maréchal Bugeaud» (1958-1960). Acteur et témoin des deux dernières années de la guerre d’Algérie.