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Lorsque l’on a longuement étudié la doctrine nationale-socialiste ainsi que les étonnantes réalisations économiques, sociales, culturelles, scientifiques et techniques du IIIe Reich, l’on est amené à se poser une question fondamentale, même si elle paraît absurde aux moralistes actuels et aux littérateurs à sensation mal documentés ou haineux : a-t-il existé une éthique nationale-socialiste ? Répondre à cela est infiniment plus utile que de pérorer sur la « banalité du mal », dont toute l’histoire humaine démontre qu’elle est une évidence diachronique et universelle. Par la volonté de son créateur et naufrageur, le Reich hitlérien fut un régime populiste, nationaliste et socialiste, sans étatisation de l’outil de production, d’échanges et de financement pour d’évidentes raisons d’efficacité économique et sociale, mais ce fut également un État raciste. Le nazisme fut à la fois un totalitarisme technico-scientifique particulièrement efficace, où l’on inventait une grande partie de la technique du demi-siècle suivant, et un délire raciste, débouchant sur le projet fantasmagorique d’élaborer, à partir de la fraction germano-scandinave de la race européenne, cette Surhumanité chantée par Nietzsche. Son Führer charismatique étant un génie politique et stratégique de première grandeur et un paranoïaque délirant, un authentique « fou de dieu », le IIIe Reich ne pouvait que se terminer très mal, sauf mort prématurée de son chef, en plein triomphe. L’on poursuit, dans ce volume, l’étude non conventionnelle de ce régime hors norme.