Prix public : 31,00 €
Les guerres néo-coloniales n’en finissent pas. Elles commencent en février 1991 avec le bombardements de Bagdad et la « Libération » de Koweït City. Elles se sont poursuivies anonymement à travers les printemps arabes. À l’heure actuelle la mort fauche toujours les hommes en Afghanistan, en Irak, en Somalie, en Syrie, au Yémen et en Libye ! Au demeurant, le cas syrien revêt un caractère tout à fait exceptionnel : l’État et son armée n’ont pas été défaits malgré une extraordinaire internationalisation de la guerre. En particulier, en dépit de l’entrée dans la danse de dizaines de milliers de supplétifs et de mercenaires djihadistes venus de tous horizons qui fonderont un très éphémère Khalifat. Néanmoins, grâce à l’intervention de la Fédération de Russie aux côtés de Damas, la guerre devait changer de visage et l’expansionnisme atlantiste devait reculer, mais sans renoncer pour autant. Les promoteurs du chaos par la dislocation des Nations sont toujours à l’œuvre au Levant. Ce livre se propose ainsi de décrire comment cette machine infernale s’est mise en place préparant le terrain aux fureurs de maintenant parmi lesquelles nous devons compter la destruction si peu accidentelle du port de Beyrouth.