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Préface de Christian d’Andlau-Hombourg.Halte à l’hécatombe ou l’extermination de la biodiversitéLa 6e extinction de masse des animaux et des végétaux dont l’homme est responsable, met en danger l'écosystème et si l’environnement est menacé, l’homme par voie de conséquence est en danger. La démographie humaine en 200 ans a été multipliée par presque 8, en 1820, il y avait 1 milliard d’individus sur terre et en 2020, presque 8 milliards aux dépens des autres espèces vivantes, nous ne reverrons ni le Tigre de Tasmanie, ni le Dodo de l'Île Maurice. Peut-on encore arrêter l’érosion de la biodiversité ou retarder ses effets?Alors l’homme a-t-il oublié que tous les êtres vivants sont « sensibles » et dignes d’être défendus ? La loi de 2015 reconnaît en France que les animaux sont des « êtres doués de sensibilité ». Qu’en est-il des lois protégeant les animaux ? Sont-elles appliquées et suffisantes ?« Zoopolis » cité où l’animal serait libre, non exploité et tué par les hommes , cette nouvelle politique nous inviterait peut-être à mieux régler nos rapports avec les animaux comme l’ont préconisé Will Kymlicka et Sue Donaldson.Pourquoi plutôt ne pas reconnaître le talent de Pigcasso, cette truie sauvée d’un abattoir en Afrique du sud et qui expose des toiles de style expressionniste abstrait, qui sont vendues et dont les bénéfices sont reversés à des associations de protection animale ? On sait combien les porcs sont intelligents et sensibles, pourquoi les torturer encore dans des exploitations sordides desquelles ils ne sortent que pour se rendre à l’abattoir.Jill Manon Bordellay, Professeur de Philosophie, Docteur en Philosophie et en Littératures comparées et en Psychologie. Collaboratrice à l’Encyclopédie Universalis, différentes revues d’Art, de psychologie et des revues « Alternatives végétariennes » et « Droit animal éthique et sciences ».