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La démarche entreprise dans cet essai permettra au lecteur de mesurer les implications de l’Agarttha (un sanctuaire souterrain aussi mythique qu’inaccessible) dans la littérature, les sciences humaines, l’Art, mais aussi – et surtout – sa place très spéciale dans une école de pensée, souvent gnostique de l’entre-deux-guerres. Une présence mythologique qui recouvre diverses formes, dans des religions très distinctes (Hindouisme, Bouddhisme, Taoïsme, Islam), ainsi qu’en Occident, dans les légendes arthuriennes, celle du Grand Monarque, du royaume du Prêtre Jean, voire des hyperboréens.Une période plus contemporaine, depuis les succès du Matin des Magiciens et de la revue Planète, apportera une suite fantasmée à cet étrange royaume spirituel, par essence invisible, s’incarnant notamment dans différents genres du divertissement (science-fiction, fantastique), voire dans une forme de contre-culture (théorie des anciens astronautes, astro-archéologie, ufologie). S’interroger, faire œuvre d’introspection permet fréquemment de basculer dans une autre dimension. Il en est de même avec l’Agarttha qui révèle derrière son symbolisme, le monde énigmatique et silencieux des cavités, propice à la méditation. Un espace dans lequel l’imaginaire et la réflexion fusionnent, à l’image du récit de Ferdinand Ossendowski (Bêtes, hommes et Dieux) où, aux confins des lamaseries, entre Mongolie et Himalaya, surgissent l’Agarthi et le Roi du Monde.