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Trente baroudeurs de l’Indochine françaiseLes trente baroudeurs racontés dans ce livre – trente parce qu’il faut bien faire un choix – ont tous choisi leur camp : celui du courage, de l’insécurité, de la fidélité, des copains. C’est l’Indochine de ceux qui ne vivaient pas la guerre depuis le Paramount à Hanoï ou le Continental à Saïgon. Mais dans la boue, le sang et les rizières.Certains sont très connus et donc incontournables. D’autres le sont moins. Comme Christian Simenon, le frère de Georges Simenon, tombé au combat. Ou Pierre Paulot, sergent-chef au 8e ?bataillon de choc, tué à Diên Biên Phu. Il y avait des Corses, des Bretons, des Lorrains, des gens des Landes, des Pyrénées, de Provence, des Espagnols, des fils de la rizière (comme le colonel Leroy), des pieds-noirs, des natifs d’Indochine (comme Romain-Desfossés), etc. Tous fils de France.On ne leur demandait pas de faire la guerre – ou seulement de ne faire rien que la guerre –, mais aussi de construire. Ils s’y donnèrent corps et âme. Sans jamais être vraiment soutenus par la métropole. Ils se sont battus. Et bien battus. Alors leur histoire. Pour témoigner qu’ils ne sont pas tombés « pour des prunes ».« Avec passion et une très forte empathie, Alain Sanders a peint une galerie de portraits d’une trentaine de combattants français en Indochine qui, entre 1976 et 1954, prirent part à la lutte contre le Viêt-Minh. Certains, comme le lieutenant-colonel de Sairigné ou l’incroyable adjudant-chef Vandenberghe, furent tués au combat pendant que d’autres, à l’instar des renommés Bigeard ou Château-Jobert, devaient encore contribuer pendant de longues années à la gloire de l’armée française. Dans ce musée de la mémoire, les célébrités, comme les inconnus tracent ensemble le long sillon de l’engagement français pour l’Indochine, alors que de très riches annexes décrivent notamment la présence de “baroudeuses” dans cette guerre de civilisation » (Philippe Maxence, Le Figaro Histoire).