Prix public : 17,00 €
Ce livre, édité en 1955 à Paris et réédité une première fois en 1982, avec une préface du Général-comte Pierre de Rémond du Chélas (1906-1994), est incontestablement la meilleure étude réalisée sur la période russe de l’Ordre de Malte. Il démontre, si besoin était, que sans le passage des Chevaliers de Malte en Russie en 1798, l’Ordre Souverain de Malte n’existerait plus aujourd’hui. De plus, il prouve que la filiation historique des grands prieurés russes de 1797 à nos jours est incontestable. Cela révèle que les Chevaliers orthodoxes et oecuméniques appartenant au Grand Prieuré Russe ont autant de « légitimité » que les chevaliers strictement catholiques romains. Vérités gênantes que les "historiens officiels" de l’Ordre Souverain à Rome veulent masquer à tout prix. Le baron de Taube relate les démarches entreprises par le Grand Maître de Rohan pour établir le Grand Prieuré de Russie. Elles aboutissent en 1797, à un traité signé à Saint-Pétersbourg, entre deux puissances souveraines : d’un côté les plénipotentiaires de Paul 1er ; de l’autre la délégation de l’Ordre conduite par le comte de Litta, ministre du nouveau Grand Maître von Hompesch. Le Vatican n’a été associé à ce traité en aucune manière. L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem est donc bien souverain et libre de choisir son chef, fut-il orthodoxe. D’ailleurs, que serait aujourd’hui l’Ordre de Malte si l’Empereur Paul 1er de Russie ne l’avait recueilli en 1798 ? Le présent ouvrage — consacré à l’histoire et à l’analyse juridique d’un remarquable projet politique, resté incompris, de l’empereur Paul 1er de Russie, de doter l’Europe d’une nouvelle confrérie de chevaliers plus large et plus efficace que l’Ordre de Malte dont il était devenu grand-maître — est dédié à la sainte mémoire de l’illustre pape Léon XIII.