Prix public : 14,00 €
Ce livre ouvre une discussion à propos des motifs visuels les plus reproduits pour figurer l'espace de Los Angeles dans les productions audiovisuelles, à la télévision et sur les écrans. Que l'on soit immobilisé à la maison à cause d'une jambe dans le plâtre comme Jeff Jefferies dans Fenêtre sur cour, ou que l'on soit enfermé chez soi et contraint d'observer sur un écran son pays frappé par une pandémie, voir le monde à travers une fenêtre n'a jamais pris autant de sens qu'aujourd'hui. Mais si nous pouvons " voir à distance " pouvons-nous réellement " prendre de la distance " sur les images que nous voyons ? Par exemple, que nous disent les séries dont elle est l'héroïne de Los Angeles et de ses habitants ? Existe-t-il une culture visuelle angeline ? Les multiples images dont elle est l'objet depuis plusieurs décennies font circuler des motifs récurrents. Ces derniers participent d'un certain regard porté sur la ville qui n'est pas sans poser quelques conflits idéologiques. Diffusées en masse, certains d'entre-eux renforcent les stéréotypes urbains, mais aussi sociaux. Transmédiatiques, ces motifs se comportent comme des organismes autonomes qui forment des écologies visuelles. En s'appuyant sur l'approches écologiques de l'historien anglais Reyner Banham, ce livre ouvre une discussion à propos des motifs visuels qui dominent pour figurer les espaces physiques et sociaux de Los Angeles à la télévision et sur les écrans. Et vise à identifier quelles sont les contre-visions imaginées comme des alternatives aux lieux communs, comme des fictions émancipatrices de Los Angeles.