Prix public : 12,50 €
« − Je veux qu'on braque les types du bar. Je suis sûr que c'est un coup facile à organiser et qu'on peut récolter un maximum d'oseille sans prendre trop de risques.Ces types, ils ne vont pas porter plainte, tu comprends, et puis cet argent c'est pas grand chose pour eux. Il suffira de partir quelques semaines et puis tout va se tasser et on reviendra comme si de rien n'était – Je sais déjà tout ça, Abe... je ne sais juste pas si on doit le faire. – T'es con ou quoi, cet argent nous tend les bras... fais ce que tu veux, moi je vais en parler aux autres. – Je ne te parle pas d'argent là, je veux juste savoir si tu es vraiment prêt à rentrer dans un bar cagoulé avec une arme à la main. Tu te souviens de mon frère, du bonhomme que c'était, je l'ai vu vomir avant de monter ses coups. – Bien sûr que j'ai peur... – Ce n'est pas seulement une question de peur... si on réussit à obtenir de l'argent avec des armes, nos vies vont changer. – Mais non, il n'y aura pas de changements, on ne sera même pas recherchés par la police. On entre et on sort, ça ne va pas plus loin que ça. – Abraham, tu ne le sais pas encore, mais si tu sors d'ici indemne, tu banderas tellement que tu recommenceras. » Abraham est un petit dealer du quartier de la Goutte d'Or. Son quotidien : embrouilles, défonce et nuits blanches. Un jour, il décide de tenter un gros coup avec sa bande de potes en braquant une salle de jeux illégale. Paris la nuit est le premier roman de Jérémie Guez et le premier opus de sa trilogie parisienne. REVUE DE PRESSE Paris la Nuit est un petit roman par le format, mais c'est vraiment un grand roman par l'écriture. Avec des dialogues à la Audiard, des discours qui nous prennent et qui sont percutants. Précipitez-vous ! Jean-Charles Baudet-Plazolles de La Librairie Les Mille et Une Pages à Paris, Les Coups de coeur des libraires sur LCI Il n'y a pas de fioritures dans ce roman et l'écriture colle à la peau de ses personnages, secs et nerveux. Si l'éclairage est cru il n'en propose pas moins un regard nuancé quant à l'errance urbaine de ces pantins désarticulés. Joël Gastellier de la librairie L'Etoile polar à Nantes, Le Choix des libraires Ni complaisance ni glorification du gangster avec Jérémie Guez, mais quelque chose qui touche à l'équilibre entre la détresse et la façon de l'exprimer. Voici du roman noir par une génération en première ligne de ce que notre société fait subir à sa jeunesse. Caroline de Benedetti, L'Indic Un roman écrit à la première personne, un style qui s'apparente à un Goodis ou un Melville de la meilleure facture. Yves Gitton, Xroads Inutile de se jeter sur des romans anglo-saxons voire scandinaves, le style énergique et frais de Jérémie Guez fait de ce volume une découverte sympathique dans le milieu décidément très vivace du polar français. Guillaume Dumazer, C le mag Un récit à la première personne qui a su trouver la bonne distance pour raconter son histoire poisseuse dans la longue tradition du polar tragique goodisien ou de la veine française des petits gangsters englués dans le quotidien. Laurent Greusard, K-Libre Jérémie Guez est véritablement un alchimiste des mots. Il décrit avec une maîtrise déconcertante la déchéance d'un homme qui se consume de l'intérieur. Un premier roman accompli, riche de promesses pour ce jeune auteur d'à peine 23 ans. Bruno Le Provost, Passion polar Ne ratez pas ce roman sous peine de passer à côté d'un auteur qui pourrait bien devenir très bientôt incontournable . Pierre Faverolle, Black Novel Dénué de jugement moral comme de théories victimisantes - peu importe que les dés soient pipés ou non, de toute façon ils étaient jetés depuis longtemps -, Paris la nuit fait la chronique d'une dégringolade inexorable, en une centaine de pages affinées avec le savoir-faire d'un auteur confirmé. Yann Le Tumelin, Moisson noire