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Polluer, c’est coloniser explique que les chercheurs et les militants sont souvent animés de bonnes intentions mais que leurs méthodes sont inconsciemment tributaires d’une vision du monde coloniale, notamment fondée sur l’idée que le territoire est une ressource. À partir de son travail sur les terres autochtones du Canada, Max Liboiron montre que la pollution plastique est l’expression d’un rapport colonial au territoire et pose les bases d’une science anticoloniale.