Prix public : 29,00 €
Comment les sites romains de la Méditerranée ont-ils été photographiés au XIXe siècle alors que les règles scientifiques ne sont pas encore pleinement fixées ?Quel modèle de documentation photographique peut-on voir émerger sur le terrain ?Pour conduire cette recherche, nous nous sommes proposé d'appliquer une méthode comparative, en analysant les corpus produits par des photographes voyageurs et archéologues français, dans deux contextes géographiques et géopolitiques différents, dans le cadre de fouilles ou de voyages d'explorations archéologiques, en Italie et en Algérie. Ces deux pays sont précisément deux destinations propices à la mise en place progressive de techniques de relevés appliquées à l'Antiquité romaine, et ce du fait de la richesse et de la diversité de leurs ruines. Deux pays dont l'histoire de l'archéologie et le développement des fouilles sont pourtant distincts par bien des aspects. À cet égard, la démarche comparative que nous avons choisi d'adopter nous a permis d'observer, de décrire et de comprendre la manière dont ces pionniers de la photographie archéologique ont contribué à bien des égards à une meilleure connaissance des sites romains et indirectement à la structuration de la discipline archéologique elle-même.