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La poésie n’a ni couleur ni appartenance ni frontière, nous dit le poète dans son entretien avec<br /> Thierry Renard. Avec Crépuscule comme un chant, recueil de la maturité, Joachim Kaboré Drano<br /> balaie les identités qui le composent afin, plutôt, de mettre en avant ses « appartenances » (le terme,<br /> contradictoire, n’est pas à prendre à la légère) nombreuses (littéraires, culturelles, philosophiques).<br /> Une poésie à hauteur d’homme en ces temps blessés et dispersés !<br /> « Ces dernières années, je me suis questionné suite à des rencontres, des absences, des rêves et des<br /> émotions qui, au fil du temps, ont laissé leurs traces en moi.<br /> Nostalgie, expériences, grains de sagesse... Ces trésors révélant la richesse de la vie m’ont permis de<br /> revisiter des instants du passé par un acte poétique.<br /> Je reste le voyageur à l’écoute de la nature humaine dans sa note inattendue, des faits anodins qui nous<br /> environnent. Tout me semble révéler une profondeur, une sensibilité, une intensité, une musicalité pour<br /> vivre la poésie. » (Extraits de l’entretien final avec Thierry Renard)<br /> Une poésie exigeante, de circonstances... et d’expériences vécues...<br /> COMMENT ? Comment atteindre l’autre, en effet ? Par l’acte poétique, gratuit et le plus souvent<br /> généreux. Et, en refusant les images floues et les paroles bavardes. En imposant, enfin, avec humilité<br /> et discrétion, une langue simple et juste, au plus près. « Je ne renie pas mes origines et je n’oublie pas<br /> d’où je viens. Je bâtis et vis avec ce que j’ai appris et continue d’apprendre, fort de deux cultures qui<br /> s’enrichissent. Je fais partie de ces personnes qui sont françaises non pas par naissance mais parce<br /> que nous avons choisi et aimons la France pour ce qu’elle est. J’ai un attachement profond pour mon<br /> pays la France que je souhaite honorer au travers de ce que je suis et dans ce que je fais. La France<br /> que j’aime est aussi la France de la littérature. » C’est avec ces mots-ci que le poète nous indique la voie<br /> à suivre...<br /> Il fait déjà nuit / du haut d’un ciel orphelin / mon souffle donne la réplique