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Dès le milieu du XXe siècle, le concept d'empire fut utilisé par les historiens comme instrument d'analyse des formations politiques qui se constituèrent dans la péninsule Ibérique et au Maghreb au Moyen Âge. Si l'“idée impériale” fut longtemps conçue comme un projet cohérent et unitaire, une émanation d'une conscience nationale, aujourd'hui les empires sont envisagés comme des entités politiques instables, hybrides et éminemment pragmatiques. Fondé sur une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage les aborde comme des expériences politiques, en s'interrogeant sur ce qui fait empire et sur la mise en évidence de cultures impériales, à la fois diverses et connectées, irréductibles à un modèle unique. Dès le milieu du XXe siècle, le concept d'empire fut utilisé par les historiens comme instrument d'analyse des formations politiques qui se constituèrent dans la péninsule Ibérique et au Maghreb au Moyen Âge. Dans une perspective nationaliste, l'“idée impériale” était alors conçue comme un projet cohérent et unitaire, une émanation de la conscience que partageaient les peuples de former une unité “hispanique” ou “maghrébine”. Après avoir été marginalisée par les études sur la genèse de l'État moderne, l'histoire des empires opère aujourd'hui un retour en force, fondé sur un profond renouvellement théorique et méthodologique. Tout en menant un travail de déconstruction des grands récits impériaux, les chercheurs conçoivent désormais les empires comme des entités politiques instables, hybrides et éminemment pragmatiques. En proposant une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage les aborde comme des expériences politiques, en s'interrogeant sur ce qui fait empire et sur la mise en évidence de cultures impériales, à la fois diverses et connectées, irréductibles à un modèle unique.