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On croyait la violence politique circonscrite à quelques groupes marginaux, s'opposant au « cercle de la raison ». Il n'en est rien. La violence politique a gagné en légitimité et en visibilité. La situation sociale et économique en France, qui ne cesse de se dégrader, est marquée par un retour de la violence dans les discours et dans les actes. La colère du peuple est toujours légitime face aux élites qui se coupent de la société (cf. discours radicaux de Sandrine Rousseau). Cette radicalité est beaucoup plus acceptée que des propos moins violents tenus à l'extrême droite sur l'immigration. Dire que la violence est l'ultime recours des faibles contre les forts traduit une méfiance vis-à-vis des procédures démocratiques ordinaires et une imprégnation du discours révolutionnaire de 1789. Quelles sont les racines de la violence ? Les extrêmes, à droite et à gauche, ont-ils le même rapport à la violence ? Comment la violence a-t-elle été théorisée par Robespierre et Lénine ? L'inconscient révolutionnaire est-il inscrit dans notre inconscient collectif ?