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L’architecture est devenue un facteur prépondérant de l’accomplissement des « cités » ; omniprésente, emblématique, souvent dominatrice, elle est en perpétuel défi avec elle-même et avec le temps. Le 11 septembre 2001, les tours jumelles de New-York ont été le déclencheur d’une guerre globale, mais l’urbanisme impérial visé n’en était qu’un des actants. L’architecture est au coeur du vaste système de réseaux, qui donne ses formes variables à la communication. Elle se veut à l’écart des polémiques mais elle ne cesse d’en faire émerger de nouvelles. Beyrouth, sous ses peaux cicatrisées complexes et qui renaît de ses cendres tel un phénix, veut participer à cette création continuée en surimpression. Une nouvelle image de la capitale libanaise est en train de se dessiner, mais laquelle ? Serait-ce l’image d’un devenir en projection ou celle de la continuation, plusieurs fois millénaire, qui a fait sa spécificité ? Les villes d’aujourd’hui doivent-elles, nécessairement, choisir entre le déni de mémoire et le refus de contemporanéité ? Cet ouvrage tente d’expliciter la problématique de l’architecture communicante, qui devient un médiateur culturel et politique, voire civilisationnel. Questionnement qui va chercher les rapports entre la présence de – et par – l’architecture globalisée et les identités des lieux et des peuples.