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C’est en annonçant les coordonnées de l’expérience analytique, le réel, le symbolique et l’imaginaire que nous avons introduit avec Jacques Lacan et Emmanuel Levinas le nœud d’un rapport qui concerne le sujet-séparé et emboîté dans la problématique de la différenciation et de la totalité. La séparation espace, certes, mais la jouissance baigne dans ce que Levinas nomme l’élémental. Du coup, le registre de l’anonymat entend questionner le parlêtre. Que veut dire soudain cette irruption dans les œuvres de Freud et de Lacan d’un écart temporel dont la métaphore du clin d’œil, du battement ou du laps alimente le sujet de l’inconscient ? C’est dans la perspective du temps qu’il faut surprendre le premier nœud sur le fil de la durée marquant l’impasse et l’inquiétude du sujet. Si ce malaise notifie le sexuel et ses enjeux portés à la question du trauma chez Lacan, il éclaire pour Levinas une anarchie du retard temporel irrévocable où c’est dans le registre de la persécution et de l’obsession que le temps révèle au sujet son traumatisme.