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Les humanistes du XVIe siècle nous ont accoutumés à ne penser la Bible qu'à partir de ses langues d'origine, l'hébreu et le grec. C'est oublier que toutes les traductions en langues occidentales ont pris naissance à partir des traductions latines. L'une d'elles, la Vulgate, fut longtemps considérée comme sacrée, alors qu'elle connut plusieurs révisions jusqu'à la fin du XXe siècle. La croyance en l'immuabilité du latin biblique est donc un leurre qu'il faut dénoncer. Le livre limpide de Peter Stotz dresse un tout autre constat, issu d'une réflexion sur les enjeux et les succès de cette Bible en latin que l'on a cru inspirée, sur l'idée aussi de traduction littéraire.