Prix public : 15,00 €
« De tous les personnages de Shakespeare, mon préféré est Brutus. Parce qu’il tue un tyran », déclarait un jeune acteur à succès, John Wilkes Booth. Passionné par son art, Booth a un autre amour : le Sud. Quand la guerre de Sécession éclate, il s’enflamme. Le 14 avril 1865, à 26 ans, il tue Lincoln au Ford’s Theater, hurlant à la face du public : « Sic semper tyrannis ! » Traqué, il est tué quelques jours après, dans une ferme de Virginie. Ce récit a la vivacité d’un coup de théâtre.Le 14 avril 1865, alors que Washington n’en finit plus de fêter la reddition des États confédérés, Abraham Lincoln et son épouse sont au Ford’s Theatre pour applaudir une pièce à succès, Notre cousin américain.À vingt-deux heures vingt, un coup de feu dans la loge présidentielle. Lincoln s’écroule, frappé à mort. L’homme qui vient de le tuer, au cri de Sic Semper Tyrannis !, s’appelle John Wilkes Booth. C’est tout sauf un inconnu. C’est l’un des comédiens les plus célèbres de l’époque. Aujourd’hui, on dirait : une star.Profitant de la confusion, Booth s’échappe, se réfugie au Maryland, sa terre natale et, bénéficiant de solides complicités dans cet État qui n’a jamais accepté la loi yankee, tente de passer en Virginie.Pétri de patriotisme sudiste, nourri de culture shakespearienne, Booth, qui a si souvent interprété Brutus sur scène, vient d’entrer dans l’Histoire. Quatre de ses supposés complices, dont une femme, Mary Surratt, seront pendus. Lui-même, traqué par les troupes nordistes, sera finalement abattu dans des conditions qui posent de nombreuses questions. Ce livre – le premier en français sur le sujet – s’applique à y répondre.