Prix public : 14,90 €
L’Orpheline est un recueil bilingue de cinq nouvelles de Sándor Márai, tirées du recueil, inédit en français, Mágia (Magie), publié en 1941 à Budapest. Seuls des romans et les mémoires de Sándor Márai ont été publiés en français à ce jour. Avec la publication de L’Orpheline les lecteurs francophones pourront mesurer le talent de nouvelliste de Sándor Márai. Les nouvelles du recueil Mágia, publiées au faîte de la gloire de l’auteur, abordent des thèmes qui s’articulent pour beaucoup d’entre elles autour de la difficile coexistence entre profession et vie privée. Les nouvelles du bilingue L’Orpheline ont été choisies pour illustrer la diversité d’inspiration et de préoccupations de l’auteur. La nouvelle «Magie» (Mágia), réflexion sur l’acte d’écrire, qui a donné son titre au recueil de 1941, est centrée sur un pistolet chargé, entre imaginaire et réalité. Elle a une résonance particulière sachant que l’auteur s’est lui-même tué par balle. La deuxième nouvelle, «La consultation» (Rendelés elött), a servi de base à la pièce de théâtre de Sándor Márai intitulée Kaland (L’Aventure) non traduite en français. Elle évoque de façon sobre et poignante la relation d’un médecin «à la mode» avec son épouse bien-aimée mais un peu délaissée, alors qu’il pose enfin le regard sur elle, mais cette fois à travers des rayons X. «L’orpheline» (Az árva), qui donne son titre au recueil, est l’observation à la fois drôle et saisissante de la naissance d’un amour totalement inattendu et incompréhensible pour tout autre que celle qui l’éprouve. Dans «Le bain» (A fürdő), Sándor Márai suit les méandres des pensées de Napoléon au travers des vapeurs du bain qu’il prend après la défaite de Waterloo. «La tâche» (A feladat) porte sur le grand réformateur de la langue hongroise, Ferenc Kazinczy. Où l’hommee habité par son Grand OEuvre se trouve confronté à la réalité des attentes terre-à-terre de ses proches.