Prix public : 10,00 €
Les nouveaux arrivants à Bordeaux ont parfois l'impression de traverser un "village" aux maisons singulièrement basses : peu d'étages dans cette ville, comme naguère. C'est un des exemples de "mythologie" qu'explore ce numéro en émettant quelques hypothèses : une façon traditionnelle de construire les faubourgs, le poids des servitudes militaires mais aussi de la culture locale des exilés de la campagne, l'encouragement du patronat à l'acquisition de maisonnettes individuelles afin d'opérer une "transformation complète" de l'ouvrier..., l'élévation d'une ville par ses Intendants et notamment Tourny qui s'adapte au massif Château Trompette avec un modèle bas qui sera repris dans tous les quartiers, à la notable exception des quais qui doivent impressionner face au large fleuve. Bordeaux ne compte pas de grandes compagnies financières soucieuses d'investir dans l'immobilier, plus tournées qu'elles sont vers les activités portuaires. Et puis l'usage de la pierre massive ne favorise pas la hauteur.Une petite spéculation va se développer ensuite pour un marché de la location ou de la location-vente en direction du petit peuple du port, des cheminots, jusqu'à l'arrivée massive de l'échoppe qui s'impose entre 1850 et 1914.