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Tour à tour convoitée, redoutée, maltraitée, domestiquée, l’eau redevient un élément fondamental de l’hygiène bordelaise au xviiie siècle. Elle est un bien précieux dont se multiplient ainsi les usages au fil du temps : l’eau qui lave, l’eau qui soigne, l’eau qui fortifie, l’eau qui délasse. Et si l’histoire de Bordeaux est intimement liée à celle de son fleuve, c’est bien l’eau qui en constitue l’essence même. La pratique des bains, considérée depuis l’Antiquité comme très salutaire et pourtant longtemps éclipsée, renaît à partir du XVIII e siècle. Les techniques évoluent ; les pratiques se développent, en eau vive ou bien dans des établissements spécialisés, entre nécessité de prévenir les maladies et devoir de lutter contre les noyades et l’indécente nudité. Des premiers bains flottants sur le fleuve aux bains-douches publics, des établissements d’hydrothérapie à la natation en piscine, cette publication invite à plonger dans cet aspect étonnant et mal connu de l’histoire de Bordeaux.