Prix public : 19,50 €
16 août 1977 : Elvis Presley est retrouvé mort dans sa somptueuse villa de Graceland. Pourtant, un homme lui ressemblant à s’y méprendre a été aperçu le même jour achetant un billet pour Buenos Aires, sous l’un des pseudonymes de la star : John Burrows… Et voilà que trente ans plus tard, au matin de l’anniversaire de la disparition du King, Lara Canepa reçoit un mystérieux paquet contenant un vieux 45 tours : une version italienne de la célèbre chanson « That’s someone you never forget » de l’icône du rock’n roll. Un cadeau qui risque de faire remonter à la surface bien des non-dits, car l’histoire d’Elvis semble intimement liée à des secrets inavoués au sein de la famille, enfouis au plus profond des personnages. Prisonniers d’une vie qui s’enfonce avec lenteur dans la monotonie du quotidien, coincés dans les cases mêmes de la page – à l’image des dessins de la petite Elisa – ces derniers sont incapables de communiquer et encore moins de se dire. Dans leur existence circulaire, comme fermée sur elle-même, ils se heurtent encore et toujours aux souvenirs qu’ils ont tenté d’oublier. Leur histoire se dévoile alors par petites touches, dans un enchevêtrement lent matérialisé par le dessin même, entre rêve et réalité, à la frontière ténue entre l’inconscient et le conscient. Un récit profondément onirique, aux accents surréalistes, qui aborde avec poésie les relations amoureuses, la quête d’identité et, au-delà, l’impossibilité empirique de raconter une histoire « vraie ».