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Les semaines qu’il lui reste à vivre ne seront pas les plus douces. Katja Le cancer a fait son lit. Ni sa notoriété ni son charisme n’y pourront rien. Retranché dans sa villa à laquelle on n’accède qu’à marée basse, le grand journaliste, spécialiste du bloc de l’est, ne veut voir personne. Il veut lire ses livres, écouter sa musique, et regarder la mer. Il se résigne toutefois à embaucher une aide à domicile. Il ne sait pas encore que Katja parle allemand. Qu’elle a des questions à lui poser. Et une colère à étancher. "Marion Brunet excelle à faire monter la tension entre les personnages, entre passé et présent, entre mensonge et vérité. Les protagonistes apparaissent dans toute leur complexité, le souvenir de la RDA, de sa police omniprésente, des milliers de mouchards qui lui faisait passer des informations sur leurs proches ou leurs voisins, remonte peu à peu. Quand la vérité éclate, tout le roman bascule, renversant les points de vue sur les personnages. Et l’on referme le livre, les larmes aux yeux." - Michel Abescat, France inter "Et si on reconnaît l'auteure dans son personnage de Katja, femme blessée, tendue, avide de justice, on retrouve aussi sa capacité à décrire les corps et donc celui de ce journaliste, littéralement au bout du rouleau. En revanche, Brunet parvient à surprendre son lecteur avec ces dramatiques aller-retours Bretagne Berlin. Une histoire dans l'Histoire, avec ces vieux démons de la Stasi et leurs incroyables fichiers de "collaborateurs"... Mais Katja, c'est aussi (encore) l'amour. Celui d'un homme pour une femme. D'une fille pour sa mère. Le tout en 74 pages et ça c'est remarquable." - thekillerinsideme