Prix public : 18,00 €
(Texte provisoire) Un portrait d'enfant qui disparaît, un homme qui part à sa recherche et qui rencontre une femme. Des peintures encore fraîches que leur auteur s'emploie à détruire une à une. Une toile de musée. Quelqu'un la décroche et va la poser sur la chaise du gardien. La photo d'une femme qui sourit. Derrière elle, deux enfants qui vous fixent gravement, enfermés dans un cadre. Les récits rassemblés dans ce livre ont des lieux : musées, églises, appartement d'un collectionneur, hôtel des ventes, ce sont les endroits où l'on trouve la peinture. Les artistes se nomment Corot, Zurbaran, Cézanne, Gainsborough, Bacon, Matisse, Géricault. Les ouvres sont souvent des portraits et des modèles d'enfants. On y croise un châtelain solitaire, un malade gardant la chambre, des garçons de café, une milliardaire de notre temps, un peintre amateur de la Belle Époque, une jeune artiste en vue. Qu'ont-ils en commun ? De ne pouvoir vivre sans la peinture, et parfois d'en mourir. Ancien responsable des collections d'estampes contemporaines à la Bibliothèque nationale de France, Emmanuel Pernoud est professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur les arts graphiques, l'histoire du dessin d'enfant et des représentations de l'enfance aux XIXe et XXe siècles, les relations de la peinture et de l'image imprimée. Commissaire de nombreuses expositions consacrées notamment à Louise Bourgeois, Pierre Tal Coat, ou Pascin, il a écrit des livres d'histoire de l'art parmi lesquels on peut citer L'Invention du dessin d'enfant, en France, à l'aube des avant-gardes (2003), L'Enfant obscur (2007), Hopper, peindre l'attente (2012), Paradis ordinaires. L'Artiste au jardin public (2013).