Prix public : 8,00 €
« C’est un château habité d’ombres et de voix. On y entre en curieux, en volontaire. Rien n’oblige d’y demeurer, ni contrainte, ni gardes, ni portes verrouillées. On y entre libre, par curiosité ou à desseins, pour en définitive créer sa propre prison et en perdre la clé. » C’est tout le paradoxe de l’histoire Le personnage de cette nouvelle cherche une issue et comme dans un conte de Kafka il n’aura pas vu l’ennemi venir. Mais peut-être qu’il était déjà tapi en lui. Une inquiétude sourd tout au long de ce Monologue du voisin Kafka. Ce dernier, il ne faudra pas le chercher dans l’histoire. Il est là en embuscade, pour voir si Alain Hoareau, l’auteur, va comprendre qu’il faut toujours finir par tuer quelqu’un pour survivre. Quelqu’un de cher et qui même mort ne libère de rien. Avec Le Monologue du voisin Kafka, Alain Hoareau nous livre une nouvelle courte, haletante, aux aguets. La nuit rôde et dans son froissé surgissent le questionnement et ses drames intérieurs.