Prix public : 19,00 €
En s'appuyant sur des travaux de naturalistes et d'économistes des siècles passés tout autant que sur l'observation d'évolutions récentes relatives à la prise en compte de la diversité du vivant, cet essai montre qu'une autre prospérité est possible, dans le respect des limites planétaires. Un livre en partenariat avec la Fondation Veblen. À l'aube de la sixième crise d'extinction du vivant, provoquée par un modèle économique insoutenable et encore largement aveugle à ses propres dégâts, il y a urgence à transformer radicalement nos façons de produire et de consommer, nos conceptions du monde, nos institutions, voire notre contrat social. L'exploitation de la biosphère nécessaire au développement des sociétés humaines a été tour à tour fondée sur une économie de la prédation puis de la production, avec des conséquences terribles pour la biodiversité. Un des enjeux du xxie siècle est de faire émerger une économie de la coévolution permettant de redéfinir notre rapport avec la nature. Nous ne partons pas d'une page blanche : des initiatives, dès le xviiie siècle, ont tenté de tracer une voie alternative à la surexploitation de la nature. Redécouvrir ces initiatives permet de mieux comprendre les sources de la crise actuelle et de nourrir la recherche de solutions. Les auteurs articulent ces expériences anciennes avec de nombreuses évolutions récentes, du développement de l'agroécologie à la reconnaissance de droits à la nature en passant par le réensauvagement de territoires autrefois totalement contrôlés par les humains. Considérer l'économie comme partie prenante des dynamiques écosystémiques, reconnaître la dette écologique générée par nos modes de production et de consommation, nous nourrir autrement, apprendre à cohabiter avec les espèces sauvages, ou encore nous appuyer sur de nouveaux communs apparaissent ainsi comme autant de leviers de la transformation écologique de nos systèmes socio-économiques.