Prix public : 20,00 €
La pensée est la seule activité humaine qui ne devrait souffrir d’aucune limitation. Si, dans nos démocraties occidentales, la censure d’État ne se manifeste le plus souvent que de façon résiduelle, une censure et une autocensure plus insidieuses, liées à des carcans idéologiques et à l’air du temps, entravent le plein exercice de l’activité de penser. Pour ne pas « offenser » les diverses susceptibilités qui revêtent souvent les habits de la victime pour mieux occuper le devant de la scène, on n’ose pas exprimer des idées, des questionnements, et des critiques qui, non seulement devraient avoir droit de cité dans une démocratie, mais sont également indispensables à sa dynamique. Le présent ouvrage se propose de décrypter ces mécanismes délétères en insistant sur certaines de leurs composantes les moins perceptibles à première vue.